tag:blogger.com,1999:blog-35136891293678793252024-02-19T18:02:26.437+01:00Les miséricordieuses histoires de Naell.Lieu où je partage mes textes qui, je l'espère, vous plaisent pour la plupart.Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.comBlogger17125tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-89932559240821780902011-03-08T09:12:00.000+01:002011-03-08T09:12:12.617+01:00Il aurait été fier de toi...Une phrase pour lui déchirer le cœur, pour raviver la flamme d’un désespoir passé, ses souffrances, ses espérances. « Il aurait été fier de toi »… s’aidant d’une main sur sa gorge serrée, il résista à cette nouvelle vague de souvenir et de tristesse. Ses cheveux mi-longs s’agitaient lentement, l’aveuglant à moitié tandis que des larmes lui montèrent aux yeux. Plus rien ne le touchait, passant au Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-74163468887362437202011-03-08T09:10:00.000+01:002011-03-08T09:10:16.213+01:00Feu... (extrait d'une plus grande nouvelle.)Le feu s’alluma et les flammes se précipitèrent vers le ciel, léchant leurs victimes d’une vague chatoyante. Se nourrissant comme un parasite du bois utilisé, ôtant le semblant de vie du combustible, décolorant les chairs de l’être maintenant meurtrit, les rendant rouge puis gris cendré. L’arbre se mourrait et son essence, consumée, s’élevait au ciel dans un tourbillon gazeux. Une agréable mais Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-55318494071589133792010-11-13T20:21:00.002+01:002012-02-19T23:56:16.234+01:00Elvir, by Skynet.
« Merci », dit Elvir à Mme Webert qui lui tenait la lourde porte de verre de l’entrée. Mme Webert était la concierge de l’immeuble qu’Elvir habitait. Elle n’avait pas d’âge ou plutôt, personne n’avait jamais pris la peine de comptabiliser le temps qu’elle avait passé là, derrière la vitre de sa loge, à sourire aux locataires, à distribuer le courrier ou à passer la serpillière dans les couloirs Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-32045159376777631732010-11-13T20:19:00.000+01:002010-11-13T20:19:45.363+01:00J'écris ton nom... Suite.
J’écris ton nom, liberté,
Car on ne peut plus s’exprimer.
Le politiquement correct est maître maux,
On garde donc nos mots bien au chaud…
De peur de déplaire,
On ne peut que se taire.
J’écris ton nom, liberté,
Car dans cette foutue société,
Rien ne peut d’égaler
Comme idéal d’égalité.
J’écris ton nom, liberté,
Pour démontrer au gens fermé
Que tu peux exister.
J’écris ton nom, liberté,
Pour Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-38835659009939618882010-11-13T20:17:00.000+01:002010-11-13T20:17:06.242+01:00J'écris ton nom, liberté...
J’écris ton nom, liberté,
Concept imaginé,
Pour peut-être un jour t’étreindre,
Pour espérer pouvoir t’atteindre…
Car tu sais, liberté,
Dans notre réalité,
Tu ne peux exister...J’écris ton nom, liberté,
Depuis ce corps exténué
Qui même entravé,
Aspire à se réaliser.
Ce rêve dans ma réalité
Me pousse à résister
Pour t'obtenir, liberté.
Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-14940875493280095702010-11-13T20:15:00.001+01:002010-11-13T20:16:03.524+01:00Hommage.
Pendant ce cours plus qu’assommant,
Je repense à mes grands-parents..
Une profonde tristesse m’étreint le cœur
Et je me sens perdre toute vigueur.
Ma tête se pose sur ma feuille ;
Mon esprit est en deuil.
Ma vision se brouille
Tandis que mon visage se mouille,
Ma respiration s’accélère
Me faisant perdre tout repère.
Ma gorge se tord
À l’instar de mon corps…
Je relève la tête
Et le cours se Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-64236609262995450612010-11-13T20:14:00.001+01:002010-11-14T15:49:46.882+01:00Silence.
Même le soleil semblait m’éviter… Le ciel était sombre, sans réelle vigueur ou envie. J’étais simplement assis sur mon petit banc de pierre. La triste nouvelle m’était tombée dessus comme une masse inattendue et inévitable. J’avais l’impression qu’on avait retiré une partie de moi, une partie de ma joie, de ma vie, et de mon avenir. Seuls les silences régnaient… Oui, les silences, c’est Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-51339093893769992452010-11-13T20:11:00.003+01:002010-11-13T20:18:46.319+01:00Début de récit... ~
Le jour se levait à peine lorsqu’Amshel se trouva nez à nez avec ce que les gens du coin appelaient « L’université Mithrilienne ». Il marchait maintenant depuis plusieurs lunes, s’octroyant seulement quelques pauses lui permettant de garder assez de force et de condition pour continuer sa route. Il s’arrêta un instant pour contempler les bâtiments, plongé dans ses pensées, ses yeux fixaient Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-84882871496632952642010-11-12T21:13:00.006+01:002011-01-11T14:29:56.781+01:00"La solitude est la nuit de l'âme, la plus discrète amie de nos larmes." ~ Romain Guilleaumes
J’aime bien avoir les pieds dans le vide, ça me donne l’impression d’avoir une longueur d’avance sur le destin ! Ça peut paraître contradictoire, je sais, ne pas avoir de quoi reposer ses pieds peut sembler déstabilisant, symboliser par le fait même la perte de contrôle… Et pourtant, assis ici, dans le froid, seul avec moi-même, je pourrais décider en une fraction de seconde de sauter dans Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-89715716560685827602010-07-24T23:00:00.003+02:002010-07-24T23:07:20.116+02:00Chemins vers des lieux sûrs.La plus remarquable des facultés de notre esprit est sans doute la capacité à faire face à la douleur. Selon la pensée classique, l'esprit est doté de quatre portes, que chacun franchit selon la nécessité qui l'y pousse. La première, c'est celle du sommeil. Le sommeil nous procure un abri loin du monde et de toutes souffrances. Le sommeil facilite le passage du temps, mettant à distance ce qui Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-51673489224142516032010-07-24T22:33:00.002+02:002010-07-24T22:34:22.227+02:00Hmm..Ce soir ? C'est simple, je m'évade, je m'en vais, loin..Vers un autre monde, cette solitude, qui me fera du bien.Puis, bien sur, je retomberai dans des bras langoureux...Morphée ou non, comment pourrais-je rêver mieux ?Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-43888378665467960612009-12-27T00:17:00.002+01:002010-11-09T22:09:17.191+01:00Début d'une triste nuit.Le temps d’une pause est arrivé, je m’offre le temps de décompresser. Je pars en voyage, avec mon cœur, là où il fait froid, là où les émotions sont extérieures. J’ai trop pleuré, j’ai trop aimé, je me suis trop longtemps attaché. Mon esprit se détache des expressions du cœur, je m’enveloppe d’une couverture pour couvrir toute ouverture… Une seule pourrait faire émerger une émotion, une Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-80336631611185013022009-10-04T20:21:00.002+02:002010-06-06T00:35:39.349+02:00Un de plus...Et voilà… Ce qui devait arriver arriva… Tel des inséparables tu le rejoins déjà… Le goût salin des mes pleurs m’arrive aux lèvres alors que de bons souvenirs me reviennent en mémoire. Pourquoi déjà ? C’est bien trop tôt, c’est bien trop triste… Ils nous restaient tellement à vivre… J’avais tellement à raconter. Ma gorge se sert à l’instar de mon cœur, sensation trop familière.Mon pas, hésitant, Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-17352091820202974442009-08-05T20:28:00.007+02:002010-06-06T00:31:01.692+02:00Courte lettre d'un homme à sa sorcière.Ce n’est peut-être plus qu’une histoire. Pour le reste du monde, c’est déjà le passé… Un passé lointain…Fil d’Ariane de mon âme, j’ai saigné devant chaque coup qu’on t’a porté comme je saigne encore aujourd’hui qu'on oublie déjà ton nom. Et mes larmes coulent encore comme celles qui ont rongé mes joues devant le brasier qui a enflammé tes flancs !Comme j’aurais voulu brûler pour toi, comme cela Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-68196997202897522152009-08-03T22:05:00.011+02:002010-11-09T22:10:41.309+01:00Icare.Voler, quelle agréable sensation que de pouvoir arpenter un monde où seul quelques uns ont pu mettre les pieds… Quelques uns ont pu sentir cette douce brise flatter les joues d’un visage heureux, attelé à un corps magnifique, humain. L’organisme le plus évolué sur terre, le seul capable de défier les dieux et de côtoyer les inaccessibles, les oiseaux. Un sentiment tellement net d’une supériorité Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-62865220422996612682009-08-02T01:12:00.006+02:002010-06-06T00:30:41.689+02:00Lost you... Première partie. Les marches craquèrent sous mon pied pressé, je les enjambais une par une avant de rentrer, franc battant, dans la chambre qui était mienne. Mes cernes étaient creusées et la tristesse débordait de mon être à coups de perles chaudes ondulant sur une peau usée. Passant mon poignet sur ma joue à la manière d’un enfant épuisé, j’écartais nonchalamment cette preuve de souffrance. La pièce, plongée Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3513689129367879325.post-22058182548748581282009-08-02T00:54:00.008+02:002010-06-06T00:30:18.344+02:00Lost you... Deuxième partie.Il se mit à bruiner et mes yeux s’ouvrirent, plein de larmes. Le vent se fit plus fort, obligeant mes vêtement à mouler mon côté harcelé par les bourrasques. Je ne savais même plus si c’était des larmes qui me coulaient sur le visage ou la pluie qui se faisait plus forte… Je me remis sur pied et commençai à courir, sans but, vers l’avant, vers l’inconnu… Ma course, gênée par ce vent violent me Naellhttp://www.blogger.com/profile/16443202337935191311noreply@blogger.com0